LE SILENCE EST L’ENNEMI.
Alors que la France est encore sous le choc des récentes accusations portées contre le producteur en disgrâce Harvey Weinstein — accusations dénonçant des agissements allant du harcèlement sexuel à l'agression sexuelle de plusieurs actrices françaises célèbres — un autre grand nom du cinéma est mis à l'honneur. Le 30 octobre 2017, Roman Polanski s’est illustré en qualité d’invité d'honneur de la prestigieuse Cinémathèque française, lors de la soirée d’inauguration d’une rétrospective de son œuvre cinématographique.
Au cours des dernières semaines, quelques survivants présumés ont eu le courage de dénoncer les actes ignobles qu'il a commis à leur encontre, notamment les viols qu’il leur a fait subir alors qu’elles étaient mineures.
Polanski n’a jamais caché pas son attirance pour les adolescentes. Lorsqu’il rencontre celle qui partage toujours sa vie, Emmanuelle Seigner, il est âgé de 52 ans et elle n’en a que 19. Dans son autobiographie, « Roman », il s’épanche sur les rapports intimes qu’il entretient avec des filles de 15 ans alors qu’il est lui-même un homme d’âge mûr.
Et quand il évoque les filles, « toutes âgées de 16 à 19 ans », qui lui ont rendu visite à la fin des années 60 alors qu'il pleurait la mort de sa seconde épouse, Sharon Tate (« pas nécessairement pour faire l'amour — bien que ce fût le cas pour certaines ») il écrit qu'elles étaient « plus belles, d'une manière naturelle, espiègle, qu’elles ne le seraient jamais."
Chaque fois qu'il mentionne son attraction pour les jeunes filles, Polanski a tendance à peindre ces adolescentes comme mûres et adultes, mais plus fraîches, plus naturelles et plus belles que les femmes majeures. Ce sont les adolescentes qui ont le pouvoir, écrit-il, tandis qu’il se présente comme un homme faible, impuissant face à leurs charmes — comme tous les hommes, semble-t-il croire.
« Les juges veulent baiser les jeunes filles », confiait-il à Martin Ames en 1979. « Les jurés veulent baiser les jeunes filles — tout le monde veut baiser les jeunes filles ! » Le fait que les adolescentes soient avant tout des enfants ne semble pas lui avoir traversé l'esprit.
En 1976, Polanski reçoit une commande du Vogue français lui permettant d'explorer son attirance pour les adolescentes : il s’agit de faire une série de photographies à leur sujet, une série pour montrer, dit-il dans son autobiographie, «comment ces filles étaient vraiment à cette époque — sexy, mutines, et complètement humaines. »
Or on assiste désormais à un afflux soudain d’intérêt pour l’entre-soi Hollywoodien, la pédophilie et les violences sexuelles. Les citoyens du monde entier révèlent au grand jour des tonnes d'informations qui semblent démontrer que la pédocriminalité et les violences sexuelles à l’encontre des femmes sont des pratiques courantes et profondément ancrées depuis des décennies au sein du microcosme hollywoodien.
Nous sommes restées silencieuses jusqu'à maintenant. Nous avions peur. Nous étions menacées. Nous avions besoin de reconstruire nos vies. Mais nous ne pouvons plus rester les bras ballants alors que des monstres sont toujours en liberté et continuent de violer et d’agresser sexuellement des femmes et des filles. Roman Polanski est un pédocriminel, il a été reconnu coupable.
Nous ne pouvons pas supporter l’idée qu’il fasse de nouvelles victimes. L'âge et le temps passé en prison ne guérissent pas la pédocriminalité. Le parcours de Polanski est jalonné d’agressions sexuelles.
Nous voulons recueillir vos témoignages sur Roman Polanski mais aussi sur tous les autres prédateurs qui ont usé de leur position d’influence et de pouvoir pour agresser et harceler sexuellement les femmes.
Ce site est dédié à toutes les autres victimes de Roman Polanski, celles qui avaient peur de raconter ce qui s'est passé il y a des années — mais qui peuvent désormais faire part de leur histoire en sachant qu’elle sera entendue et qu’elle sera partagée dans le but de donner à toutes les autres victimes le courage d’élever la voix pour mettre Roman Polanski là où il devrait être, c’est-à-dire en prison.
Il est temps que cesse ce comportement innommable à l’encontre des femmes. Toutes les contributions, une fois vérifiées, seront envoyées aux autorités judiciaires et, avec leur permission, seront partagées anonymement sur ce site.
Luttons contre les harceleurs et les prédateurs.
SOURCES :
LE POINT, THE TELEGRAPH, VOX, THE DAILY BEAST, THE NEW YORKER, THE HUFFINGTON POST, THE WEEKLY STANDARD.
Au cours des dernières semaines, quelques survivants présumés ont eu le courage de dénoncer les actes ignobles qu'il a commis à leur encontre, notamment les viols qu’il leur a fait subir alors qu’elles étaient mineures.
Polanski n’a jamais caché pas son attirance pour les adolescentes. Lorsqu’il rencontre celle qui partage toujours sa vie, Emmanuelle Seigner, il est âgé de 52 ans et elle n’en a que 19. Dans son autobiographie, « Roman », il s’épanche sur les rapports intimes qu’il entretient avec des filles de 15 ans alors qu’il est lui-même un homme d’âge mûr.
Et quand il évoque les filles, « toutes âgées de 16 à 19 ans », qui lui ont rendu visite à la fin des années 60 alors qu'il pleurait la mort de sa seconde épouse, Sharon Tate (« pas nécessairement pour faire l'amour — bien que ce fût le cas pour certaines ») il écrit qu'elles étaient « plus belles, d'une manière naturelle, espiègle, qu’elles ne le seraient jamais."
Chaque fois qu'il mentionne son attraction pour les jeunes filles, Polanski a tendance à peindre ces adolescentes comme mûres et adultes, mais plus fraîches, plus naturelles et plus belles que les femmes majeures. Ce sont les adolescentes qui ont le pouvoir, écrit-il, tandis qu’il se présente comme un homme faible, impuissant face à leurs charmes — comme tous les hommes, semble-t-il croire.
« Les juges veulent baiser les jeunes filles », confiait-il à Martin Ames en 1979. « Les jurés veulent baiser les jeunes filles — tout le monde veut baiser les jeunes filles ! » Le fait que les adolescentes soient avant tout des enfants ne semble pas lui avoir traversé l'esprit.
En 1976, Polanski reçoit une commande du Vogue français lui permettant d'explorer son attirance pour les adolescentes : il s’agit de faire une série de photographies à leur sujet, une série pour montrer, dit-il dans son autobiographie, «comment ces filles étaient vraiment à cette époque — sexy, mutines, et complètement humaines. »
Or on assiste désormais à un afflux soudain d’intérêt pour l’entre-soi Hollywoodien, la pédophilie et les violences sexuelles. Les citoyens du monde entier révèlent au grand jour des tonnes d'informations qui semblent démontrer que la pédocriminalité et les violences sexuelles à l’encontre des femmes sont des pratiques courantes et profondément ancrées depuis des décennies au sein du microcosme hollywoodien.
Nous sommes restées silencieuses jusqu'à maintenant. Nous avions peur. Nous étions menacées. Nous avions besoin de reconstruire nos vies. Mais nous ne pouvons plus rester les bras ballants alors que des monstres sont toujours en liberté et continuent de violer et d’agresser sexuellement des femmes et des filles. Roman Polanski est un pédocriminel, il a été reconnu coupable.
Nous ne pouvons pas supporter l’idée qu’il fasse de nouvelles victimes. L'âge et le temps passé en prison ne guérissent pas la pédocriminalité. Le parcours de Polanski est jalonné d’agressions sexuelles.
Nous voulons recueillir vos témoignages sur Roman Polanski mais aussi sur tous les autres prédateurs qui ont usé de leur position d’influence et de pouvoir pour agresser et harceler sexuellement les femmes.
Ce site est dédié à toutes les autres victimes de Roman Polanski, celles qui avaient peur de raconter ce qui s'est passé il y a des années — mais qui peuvent désormais faire part de leur histoire en sachant qu’elle sera entendue et qu’elle sera partagée dans le but de donner à toutes les autres victimes le courage d’élever la voix pour mettre Roman Polanski là où il devrait être, c’est-à-dire en prison.
Il est temps que cesse ce comportement innommable à l’encontre des femmes. Toutes les contributions, une fois vérifiées, seront envoyées aux autorités judiciaires et, avec leur permission, seront partagées anonymement sur ce site.
Luttons contre les harceleurs et les prédateurs.
SOURCES :
LE POINT, THE TELEGRAPH, VOX, THE DAILY BEAST, THE NEW YORKER, THE HUFFINGTON POST, THE WEEKLY STANDARD.